Karine BASSAL
A Gris, 2008 Démarche
L’artiste Montréalaise Karine Bassal a toujours été fascinée par les yeux des gens. À travers l’histoire, les yeux ont toujours été considérés comme étant le miroir de l'âme. Un simple regard nous en dit long sur la personne, si elle est sincère ou mensongère, si elle est heureuse ou triste, si elle nous accepte ou nous juge. Mais plus fondamental que ceci est ce qu’un regard nous dit de nous-mêmes. Un regard, par la façon dont on le perçoit, peut nous donner confiance ou bien nous insécuriser. Cette ambiguïté est intégrale aux oeuvres produites par Bassal. Sa série récente d’huiles sur toiles offre une tournure originale au portrait traditionnel. Seuls les yeux des sujets sont représentés. Elle se concentre exclusivement sur les yeux de femmes. Inspirés par l’Olympia d’Édouard Manet (1863), les regards intenses et directs remettent en question la relation entre l’objet et le sujet. Les toiles suivent et fixent les spectateurs qui les regardent inversant ainsi le rôle du regard. Le spectateur est aussi observé pendant qu’il observe. Son style photo-réaliste, caractérisé par une application soignée de couleurs, jumelé aux grands formats de ses toiles, amplifie l’impact des regards représentés. Puisant ses sources de la culture populaire au début de son exploration de ce sujet, sa production courante devient plus personnelle et est dévouée uniquement aux femmes de son entourage – sa famille, ses amies ou des connaissances – qui lui sont une source d’inspiration. Suite au succès d’une exposition collaborative en avril 2007 à Montréal, Karine intensifie son exploration du regard féminin dans sa nouvelle série de toiles. (D'après un texte de l'artiste)
E Surprised,
2008
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